Au pays du Thistle! [28/09/2007]

Il fallait bien que je m’y lance... je vous souhaite donc la bienvenue sur mon Blog!
C'est ici que je vais vous relater mes aventures en Ecosse, au pays du chardon, des châteaux hantés, des fantômes, de la brume, de la pluie, du monstre, des moutons, du boeuf des Highlands, du whisky, du haggis, des tartans, du kilt, de la cornemuse, du golf...

En anglais pour mon grand ami Fox, en allemand pour le petit Schmiguy et en espagnol pour le brillant Emor, non! C'est dans la langue de Molière qu'il restera (pour l'instant). Merci Anto pour le lancement.

>> PEUGEOT 308 "Flower of Scotland"

Reprise du Hockey

J'ai également repris le sport (toujours le lundi) car il faut bien s'essoufler un peu.

Bon par contre, c'est ma journée chargée maintenant le lundi (6h quand même).

Ce soir là, il ne pleuvait pas, quelle chance!

Par contre le terrain était tempé mais ça va c'est du synthétique, c'est pas comme le terrain de Rugby qu'il y a derrière.

Surpise dans la maison

Et ben ils m’ont bien eu, ils on une deuxième fille les Nicolson, Stephanie, qui est diplômée depuis l’été dernier de je ne sais pas quoi de l’Université d’Edimbourg. En tout cas elle jolie aussi mais doit vivre ailleurs, puisque je ne l’ai vu qu’une heure pendant une séance de "crêpage de chignon" entre mère et fille comme on dit…

Première party

Et bien voilà, à peine arrivé qu’il faille déjà sortir, pas vraiment. Bon je n’avais pas trop la pêche (fatigué à mort de la semaine) mais finalement je suis descendu sur le campus le vendredi soir pour aller revoir ce bon vieux Robert Bryson Hall.
On a commencé par dégoupiller quelques cannettes de bières bon marché au troisième étage, dans lesquelles j’ai pu mettre et offrir du PICON®, je commence à apprécier cet apéritif à base d’orange ; pour les novices (e.g. pas Fuegal)…
…puis l’affaire suis son court, musique à font, chianlie, "Fancy dress" en tout genre... puis j’arrive enfin au fond du couloir pour tomber sur Emma et… je sais plus puisque la Emma parlait pour l’autre. Elles viennent d’Irlande du Nord, près de Belfast.
On a passé peut-être une heure avec ces charmantes qui apprenaient les langues, dont le "Rousseau". Oh, It was so charming ! Vraiment, très sympa, je lui ai corrigé un essai (c’est marrant d’ailleurs, c’est comme pour nous, au début c’est pas trop mal , puis après ça flanche un peu au niveau de la conclusion).
Il commence à approcher de minuit, le Hall se vide, séance photo (elles), je prends son téléphone (0 774 …) puisque qu’elles vont dans un autre Hall alors que nous, on vise plutôt le Student Union.
De là, classique, danse, boisson, puis j’aurai rencontré une fille de Perpignan, Bompas même, pour ceux qui se souviennent des vacances 2007 (comme quoi ça n’arrive pas qu’aux autres qui partent en Erasmus).
Dodo sur le campus, il est quand même trois ou quatre heures… pour quelqu’un qui ne voulait pas sortir. Mais comme dit Dorian : « Dès fois c’est mieux quand c’est spontané ».

Cette semaine

Eprouvante, voilà comment je pourrais la décrire. Il a plu, il a neigé, de la "slush" au final. J’avais l’impression chaque soir d’être en fin de semaine, même si je dors pas mal, je me sens fatigué quand même, le décalage, les ennuis, le climat… sûrement. Besoin de vitamines !

J’ai donc un emploi du temps un peu mieux fourni que cet automne et en plus, deux projets en groupe ce qui favorise les discussions puisque nous avons des meetings et des oraux régulièrement. Sinon, je me suis fait "viré" d’une UV même si on avait mi les choses au clair il y a trois mois, il s’est avéré que le prof ne veut pas, en gros, nous faire un exam spécial (puisque normalement il sera en avril, alors qu’on sera en France). J’ai choisi de prendre "Petroleum Engineering" à la place pour apprendre sur les aspects techniques du forage des puits de pétrole.

Cette semaine, c’est aussi là que la Titine me lâche, elle avait du mal un peu avant les vacances mais là c’est de plus en plus dur. Gros travaux en perspective ce week-end. Pour l'instant, la batterie qui souffre est en charge dans le garage.

C’est terrible le gazon reste vert et resplendissant même sous l’eau (inondation) et la neige, il est costaud et mérite bien sa réputation !

D’ailleurs Nickie m’avait averti de faire attention de ne pas mordre la roue dans le jardin. Ah le gazon c’est vraiment sacré ici !

Mon nouveau logement

Voilà, je suis content j’ai une chambre, chez l’habitant (pas de fausses alarmes au campus au moins !). C’est pour l’instant, trois semaines que je vais passer chez les Nicolson, petite famille classique composée de papa Robert a.k.a. Nickie, qui est gérant d’une société d’électricité "Colinton Power" et maman Roza, secrétaire dans une banque privée ainsi que deux enfants, un garçon Robert qui est s’occupe de développement de logiciels et qui ne vit plus dans le foyer et une fille Sonya qui est architecte (mais elle n’est pas prête de faire "charrette" en rentrant à 5pm) qui m’aura aidé à me connecter à Internet la première soirée.





La chambre est sympa même si très petite, il y a même une petite merde de guirlande lumineuse au mur qui pourrait ravir Boubou. Comme on dit, la maison est très « cosy » et nous sommes deux étudiants de l’Université, mais j’ai du mal à voir l’autre, il se fait trop discret, pas comme moi.

Enfin, malgré toute la gentillesse de cette famille, le plus difficile est quand même de trouver ces marques. C’est vrai, Roza m’a fait de la soupe, Nickie m’a prêté des chaussons, une place pour mettre la voiture, des outils… j’ai l’impression d’être leur troisième enfant. Même pour ceux qui me connaissent, ce n’est pas si évident malgré tout.

Bon comme dans toutes les maisons britanniques, il fait toujours frais et pourtant il se plaigne du froid dehors.


Comme il pas mal neigé ici, ce qui parait rare avec cette ampleur, les jeunes s’amuses… j’ai été en courses le mardi soir et à l’aller sur le bord de la route, un parc enneigé et des jeunes qui se préparait a m’assaillir de boules de neiges. « Bing ! », ça a fait comme si on tapait sur une boite de conserve vide, puis au retour, ils était encore là (rien ne les arrête), j’ai voulu jouer avec eux en ouvrant ma porte au passage comme un con sauf que là, j’en ai pris plein la gueule !

Première soirée

C’est donc enneigé que j’ai retrouvé Edinburgh, même si en sortant de l’aéroport ce n’était pas si évident. A peine les emplois du temps récupérés, que j’ai déjà un cours à 13h00, allez hop !

La journée se passe et Dorian m’invite chez lui pour la pitance et le gîte (pour squatter en clair – mais il me devait une nuit). Avant ça je passerais chez les Nicolson, une famille d’accueil pour le logement. Et oui, c’est bel et bien la galère de trouver un logement sur le campus car je pars en mars. De quoi être faitigué de la journée mais de toute façon je sais que tous les soirs j'aurai la sensation de finir la semaine, ça va être le même bordel qu'en septembre (inscription, bagages, logement, voiture qui merde).

Bref, j’arrive chez Dorian et ce citoyen me dit qu’il n’a pas pris les bonnes clefs et qu’on est enfermés dehors et impossible d’appeler. De là, on essaye de faire comme Mac Giver, ouvrir la porte d’entrée avec une carte, de traverser un buisson pour tenter de rentrer par sa fenêtre… Finalement, on attaque le dessus du « garage » en passant sur la barrière du voisin (tout ça dans le noir et dans le froid surtout). Il arrive avant moi sur le toit et moi confiant, je le suis et là « ahouou ! », une vraie patinoire là-dessus ! Heureusement il me tend la main mais ce ne que pour me montrer ce qu’il faut faire, puisqu’il craint encore pour ça cheville encore fragile. Il me dit c’est là « faut sauter dans le jardin ». Moi je ne vois rien, y’a des fils partout, il y a au moins quatre mètres et puis je suis bien habillé…

Le premier souvenir au réveil est celui des prunes dont j’ai pu être sujet par le passé (même si j’en ai fait sauter), un défaut de parcmètre coûte £30, alors à 8h00 je prend mon courage et vais payer et comme je n’ai pas de monnaie, je vais à sa recherche. Dans les rues ça doit être les « grosses ordures » puisque tous les sapins, parfois géants, sont sur les trottoirs, dommage qu’il n’y ai pas de photos.

Bref, je trouve du change, je paie, on déjeune en 2/2 et on va à l’Université.

Anyway, je me lance et je descends en rappel le long de la gouttière pour arriver devant la fenêtre d’un gars… surprise !

On y arrivera finalement puis on passera une bonne soirée en compagnie d’une hongroise, d’une chinoise et de deux péruviens qui nous on piquer la table, où, siégeaient Pastis, pâté et compagnie.

Mon retour sur ces terres


« Quitter non sans émoi ceux qu'on aime ainsi que sa terre, pour en retrouver une autre... tout aussi magnifique », voici la phrase du jour.


Je me suis donc bien posé ce lundi matin, très tôt, avec le vol AF5050, à Edinburgh, « la température au sol est de 2°C, le temps est couvert », c’est toujours autant magique l’avion…

En tout cas j’arrive dans un meilleur état que lorsque je suis parti d’ici (bon ça dépend sur quel point de vue). Bref, je sors de l’aéroport pour prendre le 35, mon premier but est de récupérer la bagnole. Une charmante brune chargée comme une mule (si charmante que j’ai oublié de lui demander ses coordonnées), semble perdue, elle me demande le bus pour aller au centre ville, je le lui indique le 100 mais finalement elle reviendra vers moi pour mes beaux yeux ou simplement pour une raison de prix, car ma voie restait la meilleur marché même si plus long.

La pauvre est paumée, je m’installe dans le bus et je vois qu’elle ne comprend pas le chauffeur. Que j’explique, les chauffeurs ici n’ont pas de caisse et donc elle ne comprenait pas qu’avec son £5 note elle n’aurait pas de change. Je l’ai donc arrêté au moment où elle allait commettre l’erreur fatale de mettre ce papier froissé dans l’urne… et je l’ai dépanné en oubliant que j’avais besoin de cette pièce après (c’est du Gentleman comme on dit).

On discute un peu, pas mal même et je m’aperçoit discrètement qu’elle se prénomme Audrey et qu’elle vient de Pantin (près de Paris, mais Tatid ne tardera pas à connaître) et qu’elle va étudier l’Art. On arrive au changement et je l’emmène à la station BP pour se faire du change pour le next bus. En y ressortant, le jour ayant fait son apparition, la montagne en arrière plan se dévoile, m’éblouie et vient presque à masquer cette brune. Eh oui, il a neigé… bien même !

Là on va se séparer (peut-être pour ne plus se voir), pour prendre le 25 dans deux directions opposées.

J’arrive à la station, j’attends pour un taxi, car je dois me rendre à Balerno, pour récupérer ma voiture chez Margaret. Le taxi arrive enfin, on passe devant le campus mais plus on monte, plus il y a de la neige.

Donc je disais, je redémarre la voiture avec assez de difficultés puisque même si la batterie était au chaud chez elle, il fait un froid humide et puis la Titine à besoin d’un réglage…