Au pays du Thistle! [28/09/2007]

Il fallait bien que je m’y lance... je vous souhaite donc la bienvenue sur mon Blog!
C'est ici que je vais vous relater mes aventures en Ecosse, au pays du chardon, des châteaux hantés, des fantômes, de la brume, de la pluie, du monstre, des moutons, du boeuf des Highlands, du whisky, du haggis, des tartans, du kilt, de la cornemuse, du golf...

En anglais pour mon grand ami Fox, en allemand pour le petit Schmiguy et en espagnol pour le brillant Emor, non! C'est dans la langue de Molière qu'il restera (pour l'instant). Merci Anto pour le lancement.

>> PEUGEOT 308 "Flower of Scotland"

Fin du Blog [09/04/2008]

« You my mates, I shall never forget you! »
D’éparses à rares,
en passant par quelques oublis, les messages s’arrêtent ici. Je vais maintenant retrouver mon chez moi et même si comme le disait Michel Berger : « De mon village capitale, où l’air chaud peut être glacial […] où des millions de gens se connaissent si mal », j’espère que je partagerai encore de nombreux « moment de vie » avec vous tous, à qui je pense en ce moment…

Merci à mes plus grands admirateurs, Jérôme aka "Bouche" et Marion alias « LaJeune », ils ont su montrer leur attention amicale particulière même simplement, à travers ce Blog qui représentait pour moi ma première interface avec le monde… et même la France !

Je clôture donc officiellement ce Blog dédiée à mon séjour en Ecosse, chargé d'émotions, de bonheur, de fêtes mais de tristesse et de coups durs également.

Mon départ

A peine le temps de plier les bagages et de ranger mon cartable, que je dois prendre la route. A partir de demain vendredi, j'entame ma descente vers la France. Le Ferry est prévu dimanche vers 14h, à Dover.

Je me prépare donc à faire 671miles (environ 1080km) dont 516miles (830km) à gauche et 155miles (250km) à droite, il ne faut pas que j'oublie d'ailleurs!

Voilà, je vais penser mélancoliquement pendant 14h de route, à ce que je laisse derrière moi mais également à vous pour me donner du baume au coeur comme on dit.

"Vous les copains, je n'vous oublierai jamais!"

La venue du gamin

Notre grand ami "Guillaume" est venu me rendre visite et je tiens tout d’abord à le remercier car ça m’a vraiment fait plaisir d’avoir quelqu’un qui est venu ici, d’autant plus qu’on s’est vraiment marré tout du long et on a raconter quantité de conneries... "I think any©".

L’arrivée du Schmigui le vendredi soir à bien commencé, ou plutôt mal, puisqu’avec une bonne heure de retard sur le vol EasyJet 27 en provenance de Londres Luton.

Pour ma part j’avais bien préparé son arrivé au gamin, en prévoyant une chambre chez des voisins mais comme le samedi ils ne pouvaient pas, on s’est tirés cap à l’Ouest.

Donc avec une bonne heure de retard, j’ai le temps d’aller prendre deux places pour le BigF de l’Université (soirée étudiante les vendredis). Après cela, je fonce à l’aéroport pour aller chercher ma belle Renault Clio de location pour £48 pour trois jours chez Arnold Clark (en fait j’ai été " surclassé" au lieu d’avoir une Ford KA… sans supplément !)

Le bon Migui arrive en Prince avec le coup bien dressé et je le capte avant d’aller à au "reclaim". On fonce déposer les affaires chez les gens mais c’est long, c’est long, encore plus avec le gosse qui traine. Le temps de lui prêter un tee-shirt AE, "c’est la première fois que j’en porte un merde" (j’avais que celui-là), "faut le dire à Tatid" a-t-il dit… anyway on fini par aller au BigF puis on terminera à 3h du matin en ville en passant par le Siglo entre autre.

Le lendemain, on fonce au National Museum of Flight – Scotland, essentiellement car j’ai vu qu’il on reçu un Concorde de la British Airways, je ne voulais pas louper ça (en plus on est monté dedans).

Samedi qu’on est, on prend cap à l’ouest vers Oban (Port & Whisky), le début des Iles… on dormira dans un B&B bien généreux ma foi. Le soir premier F&C pour le gamin (pas le meilleur que j’ai goutté) et puis tournée des pubs. Ah oui on avait décidé de trouver un resto précis indiqué par le Guide Vert mais sans succès. Avant d’aller ce coucher le gosse va tirer de l’argent chez Clydsdale Bank, je lui avait dit qu’il ne fallait pas… la machine lui a repris les sous (faut bien qui nous amuse un peu de temps en temps).

On repart dans l’autre sens le dimanche pour retrouver Stirling et Glasgow puis les Borders, tout ça pour faire conduire le gosse et lui faire mangé du Haggis (mais là c’est lui qui a les photos.
Une petite Made in England (Slough)

Dimanche soir en ville (Edinburgh de nouveau), le Hadrian’s Café au Balmoral, Princes Street/North Bridge étant fermé on va chez Bella Vita l’Italien et puis on finira au Coktails à l’Oppalounge et au Lulu.

Lundi, visite des rues et des magasins vus de jours et puis je le dépose à l'aéroport en même temps que la voiture.



Bref il m’aura fait chié avec son portable NOKIA tout neuf pendant trois jours mais je l’aime bien et encore une fois je le remmercie sincèrement d’être venu pour égayer ce weekend.

Petite histoire à rire

Ah je ne pouvais pas louper ça, c'est absolument inimaginable!

Aujourd'hui le prof de Business/Marketing, un fort et gentil monsieur avec une belle bedaine et son bouc blanc nous a fait rire... Il était en train d'écrire au tableau et puis à un moment donné, il cherchait de quoi effacer. Et bien accrochez vous, il n'a rien trouvé de mieux que de déchirer un bout de rideau de la fenêtre juste à coté du tableau.

Riez pas, il a dit "de toute façon le rideau est déjà déchiré de partout et je ne dois pas être le premier à faire ça...".

On est en Écosse!

Falkirk Wheel

Comme il fait toujours beau… décidément ! Je vais me rendre jusqu'à Falkirk où il y a parait-il une réalisation d’ingénierie spectaculaire, un ascenseur à bateau ! Avant cela, il est vraiment temps de remettre des PSI dans mes pneus qui commencent vraiment à être « flat » à l’avant (depuis septembre, c’est correct).

Petite explication, je me suis amusé à faire la conversion entre correspondance Bar/PSI. Je ne vais pas tout détailler, seulement vous devez savoir ce que « cache » le PSI, « Pound Square Inch ».

En résumé :
PSI = 0.0689 Bar
Bar = 14.513 PSI

D’après ma plaque sur ma porte, ça correspond bien et PSI ou pas, ça ne fait qu’ 1.4 Bar…








Donc cette roue, comme elle est
appelée, ne consomme guère plus qu’une machine à laver en fonctionnement puisque qu’elle est en parfait équilibre, seul le poids du bateau n’est pas pris en compte mais je me pose maintenant la question, si ça se trouve on doit pouvoir mettre deux bateaux en même temps.

Je fais un petit tour de cette réalisation pour voir jusqu’où cette artillerie peut conduire un bateau (car la roue n’est qu’une partie, une grosse partie certes mais il y a des écluses plus haut encore). Hélas, je n’ais pas relevé le dénivelé total mais je devrais pouvoir le trouver facilement puisque Sonya, une des filles Nicolson à fait sa thèse/mémoire dessus.

Puisqu’une image vaut parfois mieux qu’un long discours, je vous donne cette vidéo:

Jusqu'à là la route avait été sobre (M9 pour aller vite) mais je continue ma route dans l’après-midi, vers le Sud car j’ai envie de retrouver ce réservoir où on avait planté la tente avec le Fuegal (rappelez-vous du message « Sur les traces de Fuegal »).

J’emprunte donc un petit bout d’autoroute et aussi tôt après la A801 puis la A706, la A721 et enfin la A7016 pour arriver à Biggar, petite ville encore dans le Lanarkshire où je vais me restaurer à coup de poulet.

Ensuite je me dirige vers Skirling, première ville des « Scottish Borders » puis toujours sur l’A701 vers Tweedsmuir (la Tweed est une rivière), j’emprunte là même route que l’on avait emprunté avec Fuegal, il y a un an et six mois. Le paysage est un peu changé, plus humide et plus d’eau dans le « Talla Reservoir ». Petite séance photo et après je reprend la route en ayant évité de justesse une belle Grouse qui se présentait à moi sur la chaussée.

Pentland Hills

Et bien les beaux jours font leur apparition on dirait ! Mercredi dernier il m’a pris l’idée de monter sur "Pentland Hills", je voulais faire un panorama. Ce sont d’énormes collines comme leur nom l’indique, situées au Sud-Ouest d’Edinburgh.

J’ai voulu y accéder par le versant Sud en s’approchant un maximum via la A702. La difficulté fût mal estimée et j’ai bien du dépenser une heure, quelques calories et également user les chaussures, rien qu’en montée.

Sol parsemé de bruyère, plaques de neige et de cailloux … autant d’obstacles prêts à nous faire choir. Les moutons se sont bien comportés eux, souvent farouches dans ce milieu !

Bref, j’atteins le sommet et là, grande surprise, je ne ferai pas le panorama souhaité car en fait ce n’est pas une simple chaîne mais deux qui se séparent, tout ça pour dire que je ne vois ni le campus, ni le « Bypass » mais bien une autre colline et le "Threipmuir Reservoir". Le paysage est quand même magnifique et je plante le pied de l’appareil photo au plus haut (sur un tas de cailloux) et fait le tour. D’où j’étais, le temps était doux mais d’où je suis le temps est venteux mais quelque chose d’impressionnant, j’en ai même les oreilles qui frisent.

Murrayfield stadium: Match Ecosse/France

Mon dernier tour d’avion… mon dernier petit saut en France, je suis rentré chez les Nicolson, jusque mi-mars maintenant. J'ai pris le bus jusqu'au campus ce dimanche et comme la Titine avait du mal avec sa batterie, j'ai laissé tombé et suis monté en Taxi.

Il était 22h30 voir plus, soit très tard pour des britanniques et j'ai du sonner puisque la porte était bloquée de l'intérieur. Tout le monde allait presque se coucher mais la fille et le père sont venus et il m’a quand même parlé du match de Rugby avant même de me demander comment j’allais…

"En s'imposant en Ecosse 27-6 dimanche en ouverture du Tournoi des Six Nations, le Quinze de France, largement remodelé par son nouvel entraîneur Marc Lièvremont, a affiché de belles promesses qu'il devra entretenir dès samedi au Stade de France face à l'Irlande".
(Nouvel Obs.com du 04/02/08)

C’était fun, je me couche et je reprends un rythme bon train. Je sais déjà que demain sera fatiguant et que je risque de baisser la tête dans l’après-midi.

J’aurai quand même réussi à faire partir la voiture à la manivelle, pas besoin de « Jump Leads » cette fois-ci.

Reprise du Hockey

J'ai également repris le sport (toujours le lundi) car il faut bien s'essoufler un peu.

Bon par contre, c'est ma journée chargée maintenant le lundi (6h quand même).

Ce soir là, il ne pleuvait pas, quelle chance!

Par contre le terrain était tempé mais ça va c'est du synthétique, c'est pas comme le terrain de Rugby qu'il y a derrière.

Surpise dans la maison

Et ben ils m’ont bien eu, ils on une deuxième fille les Nicolson, Stephanie, qui est diplômée depuis l’été dernier de je ne sais pas quoi de l’Université d’Edimbourg. En tout cas elle jolie aussi mais doit vivre ailleurs, puisque je ne l’ai vu qu’une heure pendant une séance de "crêpage de chignon" entre mère et fille comme on dit…

Première party

Et bien voilà, à peine arrivé qu’il faille déjà sortir, pas vraiment. Bon je n’avais pas trop la pêche (fatigué à mort de la semaine) mais finalement je suis descendu sur le campus le vendredi soir pour aller revoir ce bon vieux Robert Bryson Hall.
On a commencé par dégoupiller quelques cannettes de bières bon marché au troisième étage, dans lesquelles j’ai pu mettre et offrir du PICON®, je commence à apprécier cet apéritif à base d’orange ; pour les novices (e.g. pas Fuegal)…
…puis l’affaire suis son court, musique à font, chianlie, "Fancy dress" en tout genre... puis j’arrive enfin au fond du couloir pour tomber sur Emma et… je sais plus puisque la Emma parlait pour l’autre. Elles viennent d’Irlande du Nord, près de Belfast.
On a passé peut-être une heure avec ces charmantes qui apprenaient les langues, dont le "Rousseau". Oh, It was so charming ! Vraiment, très sympa, je lui ai corrigé un essai (c’est marrant d’ailleurs, c’est comme pour nous, au début c’est pas trop mal , puis après ça flanche un peu au niveau de la conclusion).
Il commence à approcher de minuit, le Hall se vide, séance photo (elles), je prends son téléphone (0 774 …) puisque qu’elles vont dans un autre Hall alors que nous, on vise plutôt le Student Union.
De là, classique, danse, boisson, puis j’aurai rencontré une fille de Perpignan, Bompas même, pour ceux qui se souviennent des vacances 2007 (comme quoi ça n’arrive pas qu’aux autres qui partent en Erasmus).
Dodo sur le campus, il est quand même trois ou quatre heures… pour quelqu’un qui ne voulait pas sortir. Mais comme dit Dorian : « Dès fois c’est mieux quand c’est spontané ».

Cette semaine

Eprouvante, voilà comment je pourrais la décrire. Il a plu, il a neigé, de la "slush" au final. J’avais l’impression chaque soir d’être en fin de semaine, même si je dors pas mal, je me sens fatigué quand même, le décalage, les ennuis, le climat… sûrement. Besoin de vitamines !

J’ai donc un emploi du temps un peu mieux fourni que cet automne et en plus, deux projets en groupe ce qui favorise les discussions puisque nous avons des meetings et des oraux régulièrement. Sinon, je me suis fait "viré" d’une UV même si on avait mi les choses au clair il y a trois mois, il s’est avéré que le prof ne veut pas, en gros, nous faire un exam spécial (puisque normalement il sera en avril, alors qu’on sera en France). J’ai choisi de prendre "Petroleum Engineering" à la place pour apprendre sur les aspects techniques du forage des puits de pétrole.

Cette semaine, c’est aussi là que la Titine me lâche, elle avait du mal un peu avant les vacances mais là c’est de plus en plus dur. Gros travaux en perspective ce week-end. Pour l'instant, la batterie qui souffre est en charge dans le garage.

C’est terrible le gazon reste vert et resplendissant même sous l’eau (inondation) et la neige, il est costaud et mérite bien sa réputation !

D’ailleurs Nickie m’avait averti de faire attention de ne pas mordre la roue dans le jardin. Ah le gazon c’est vraiment sacré ici !

Mon nouveau logement

Voilà, je suis content j’ai une chambre, chez l’habitant (pas de fausses alarmes au campus au moins !). C’est pour l’instant, trois semaines que je vais passer chez les Nicolson, petite famille classique composée de papa Robert a.k.a. Nickie, qui est gérant d’une société d’électricité "Colinton Power" et maman Roza, secrétaire dans une banque privée ainsi que deux enfants, un garçon Robert qui est s’occupe de développement de logiciels et qui ne vit plus dans le foyer et une fille Sonya qui est architecte (mais elle n’est pas prête de faire "charrette" en rentrant à 5pm) qui m’aura aidé à me connecter à Internet la première soirée.





La chambre est sympa même si très petite, il y a même une petite merde de guirlande lumineuse au mur qui pourrait ravir Boubou. Comme on dit, la maison est très « cosy » et nous sommes deux étudiants de l’Université, mais j’ai du mal à voir l’autre, il se fait trop discret, pas comme moi.

Enfin, malgré toute la gentillesse de cette famille, le plus difficile est quand même de trouver ces marques. C’est vrai, Roza m’a fait de la soupe, Nickie m’a prêté des chaussons, une place pour mettre la voiture, des outils… j’ai l’impression d’être leur troisième enfant. Même pour ceux qui me connaissent, ce n’est pas si évident malgré tout.

Bon comme dans toutes les maisons britanniques, il fait toujours frais et pourtant il se plaigne du froid dehors.


Comme il pas mal neigé ici, ce qui parait rare avec cette ampleur, les jeunes s’amuses… j’ai été en courses le mardi soir et à l’aller sur le bord de la route, un parc enneigé et des jeunes qui se préparait a m’assaillir de boules de neiges. « Bing ! », ça a fait comme si on tapait sur une boite de conserve vide, puis au retour, ils était encore là (rien ne les arrête), j’ai voulu jouer avec eux en ouvrant ma porte au passage comme un con sauf que là, j’en ai pris plein la gueule !

Première soirée

C’est donc enneigé que j’ai retrouvé Edinburgh, même si en sortant de l’aéroport ce n’était pas si évident. A peine les emplois du temps récupérés, que j’ai déjà un cours à 13h00, allez hop !

La journée se passe et Dorian m’invite chez lui pour la pitance et le gîte (pour squatter en clair – mais il me devait une nuit). Avant ça je passerais chez les Nicolson, une famille d’accueil pour le logement. Et oui, c’est bel et bien la galère de trouver un logement sur le campus car je pars en mars. De quoi être faitigué de la journée mais de toute façon je sais que tous les soirs j'aurai la sensation de finir la semaine, ça va être le même bordel qu'en septembre (inscription, bagages, logement, voiture qui merde).

Bref, j’arrive chez Dorian et ce citoyen me dit qu’il n’a pas pris les bonnes clefs et qu’on est enfermés dehors et impossible d’appeler. De là, on essaye de faire comme Mac Giver, ouvrir la porte d’entrée avec une carte, de traverser un buisson pour tenter de rentrer par sa fenêtre… Finalement, on attaque le dessus du « garage » en passant sur la barrière du voisin (tout ça dans le noir et dans le froid surtout). Il arrive avant moi sur le toit et moi confiant, je le suis et là « ahouou ! », une vraie patinoire là-dessus ! Heureusement il me tend la main mais ce ne que pour me montrer ce qu’il faut faire, puisqu’il craint encore pour ça cheville encore fragile. Il me dit c’est là « faut sauter dans le jardin ». Moi je ne vois rien, y’a des fils partout, il y a au moins quatre mètres et puis je suis bien habillé…

Le premier souvenir au réveil est celui des prunes dont j’ai pu être sujet par le passé (même si j’en ai fait sauter), un défaut de parcmètre coûte £30, alors à 8h00 je prend mon courage et vais payer et comme je n’ai pas de monnaie, je vais à sa recherche. Dans les rues ça doit être les « grosses ordures » puisque tous les sapins, parfois géants, sont sur les trottoirs, dommage qu’il n’y ai pas de photos.

Bref, je trouve du change, je paie, on déjeune en 2/2 et on va à l’Université.

Anyway, je me lance et je descends en rappel le long de la gouttière pour arriver devant la fenêtre d’un gars… surprise !

On y arrivera finalement puis on passera une bonne soirée en compagnie d’une hongroise, d’une chinoise et de deux péruviens qui nous on piquer la table, où, siégeaient Pastis, pâté et compagnie.

Mon retour sur ces terres


« Quitter non sans émoi ceux qu'on aime ainsi que sa terre, pour en retrouver une autre... tout aussi magnifique », voici la phrase du jour.


Je me suis donc bien posé ce lundi matin, très tôt, avec le vol AF5050, à Edinburgh, « la température au sol est de 2°C, le temps est couvert », c’est toujours autant magique l’avion…

En tout cas j’arrive dans un meilleur état que lorsque je suis parti d’ici (bon ça dépend sur quel point de vue). Bref, je sors de l’aéroport pour prendre le 35, mon premier but est de récupérer la bagnole. Une charmante brune chargée comme une mule (si charmante que j’ai oublié de lui demander ses coordonnées), semble perdue, elle me demande le bus pour aller au centre ville, je le lui indique le 100 mais finalement elle reviendra vers moi pour mes beaux yeux ou simplement pour une raison de prix, car ma voie restait la meilleur marché même si plus long.

La pauvre est paumée, je m’installe dans le bus et je vois qu’elle ne comprend pas le chauffeur. Que j’explique, les chauffeurs ici n’ont pas de caisse et donc elle ne comprenait pas qu’avec son £5 note elle n’aurait pas de change. Je l’ai donc arrêté au moment où elle allait commettre l’erreur fatale de mettre ce papier froissé dans l’urne… et je l’ai dépanné en oubliant que j’avais besoin de cette pièce après (c’est du Gentleman comme on dit).

On discute un peu, pas mal même et je m’aperçoit discrètement qu’elle se prénomme Audrey et qu’elle vient de Pantin (près de Paris, mais Tatid ne tardera pas à connaître) et qu’elle va étudier l’Art. On arrive au changement et je l’emmène à la station BP pour se faire du change pour le next bus. En y ressortant, le jour ayant fait son apparition, la montagne en arrière plan se dévoile, m’éblouie et vient presque à masquer cette brune. Eh oui, il a neigé… bien même !

Là on va se séparer (peut-être pour ne plus se voir), pour prendre le 25 dans deux directions opposées.

J’arrive à la station, j’attends pour un taxi, car je dois me rendre à Balerno, pour récupérer ma voiture chez Margaret. Le taxi arrive enfin, on passe devant le campus mais plus on monte, plus il y a de la neige.

Donc je disais, je redémarre la voiture avec assez de difficultés puisque même si la batterie était au chaud chez elle, il fait un froid humide et puis la Titine à besoin d’un réglage…