C’est donc enneigé que j’ai retrouvé Edinburgh, même si en sortant de l’aéroport ce n’était pas si évident. A peine les emplois du temps récupérés, que j’ai déjà un cours à 13h00, allez hop !
La journée se passe et Dorian m’invite chez lui pour la pitance et le gîte (pour squatter en clair – mais il me devait une nuit). Avant ça je passerais chez les Nicolson, une famille d’accueil pour le logement. Et oui, c’est bel et bien la galère de trouver un logement sur le campus car je pars en mars. De quoi être faitigué de la journée mais de toute façon je sais que tous les soirs j'aurai la sensation de finir la semaine, ça va être le même bordel qu'en septembre (inscription, bagages, logement, voiture qui merde).
Bref, j’arrive chez Dorian et ce citoyen me dit qu’il n’a pas pris les bonnes clefs et qu’on est enfermés dehors et impossible d’appeler. De là, on essaye de faire comme Mac Giver, ouvrir la porte d’entrée avec une carte, de traverser un buisson pour tenter de rentrer par sa fenêtre… Finalement, on attaque le dessus du « garage » en passant sur la barrière du voisin (tout ça dans le noir et dans le froid surtout). Il arrive avant moi sur le toit et moi confiant, je le suis et là « ahouou ! », une vraie patinoire là-dessus ! Heureusement il me tend la main mais ce ne que pour me montrer ce qu’il faut faire, puisqu’il craint encore pour ça cheville encore fragile. Il me dit c’est là « faut sauter dans le jardin ». Moi je ne vois rien, y’a des fils partout, il y a au moins quatre mètres et puis je suis bien habillé…
Le premier souvenir au réveil est celui des prunes dont j’ai pu être sujet par le passé (même si j’en ai fait sauter), un défaut de parcmètre coûte £30, alors à 8h00 je prend mon courage et vais payer et comme je n’ai pas de monnaie, je vais à sa recherche. Dans les rues ça doit être les « grosses ordures » puisque tous les sapins, parfois géants, sont sur les trottoirs, dommage qu’il n’y ai pas de photos.
Bref, je trouve du change, je paie, on déjeune en 2/2 et on va à l’Université.
Anyway, je me lance et je descends en rappel le long de la gouttière pour arriver devant la fenêtre d’un gars… surprise !
On y arrivera finalement puis on passera une bonne soirée en compagnie d’une hongroise, d’une chinoise et de deux péruviens qui nous on piquer la table, où, siégeaient Pastis, pâté et compagnie.