Au pays du Thistle! [28/09/2007]

Il fallait bien que je m’y lance... je vous souhaite donc la bienvenue sur mon Blog!
C'est ici que je vais vous relater mes aventures en Ecosse, au pays du chardon, des châteaux hantés, des fantômes, de la brume, de la pluie, du monstre, des moutons, du boeuf des Highlands, du whisky, du haggis, des tartans, du kilt, de la cornemuse, du golf...

En anglais pour mon grand ami Fox, en allemand pour le petit Schmiguy et en espagnol pour le brillant Emor, non! C'est dans la langue de Molière qu'il restera (pour l'instant). Merci Anto pour le lancement.

>> PEUGEOT 308 "Flower of Scotland"

Sur les traces de Fuegal…

[Changement d’heure]

Cet après-midi j’ai retrouvé la patate. Retrouvé, puisque samedi soir ça n’allait pas trop et j’avais le moral assez bas.

J’ai emprunté la route du sud un peu pour changer et être tranquille (Forth Road Bridge oblige…) afin d’essayer de retrouver la route où Fuegal et moi étions passés il y a plus d’un an maintenant, c'est-à-dire dans les « Dumfries & Galloway ».

J’ai pris le « bypass » ou l’A720 en direction du sud de la ville et je décroche sur l’A702. De là, je continue un peu et bifurque sur la droite selon les indications touristiques (château à voir…). Ce qu’il se passe en fait, c’est que je suis maintenant de l’autre coté d’une énorme colline sur laquelle je voulais monter pour prendre une belle photo du campus. C’est chiant, il n’y a pas tellement de route, ni rien du tout d’ailleurs. Pour être honnête avec vous, j’ai l’impression que ces « montagnes » sont toutes des propriétés privées (séparations, murs, barbelés en pleine colline) mais qu’elles sont surtout réservées aux moutons et aux vaches!

Un de ces quatre, il faudra que j’ « ask » un type pour lui demander de monter en haut de sa colline (à pieds donc).

Bref, je rebrousse chemin pour prendre les routes à trois chiffres et c’est Penicuik que je rencontre en premier. Charmante et condensée, rue principale bondée de commerces…

Un peu d’essence et je continue jusqu'à Peebles et là tout du long, le paysage se dessinera joyeusement, on est définitivement sorti de la ville.

Et puisqu’on y est, pourquoi ne pas descendre pour rattraper la A708 (elle cache bien sont nom, elle est petite) et c’est là que ça devient drôle puisque ça y est, c’est ici, je reconnais en sortant d’un virage et en évitant une "grouse" ou deux, cette étendue de montagne, comblée de bruyères et fougères sauvages, que Fuegal connaît lui aussi.

Direction St Mary’s Loch (en photo) et c’est là que je me goure car au Loch, je prend à gauche (je suis le Loch en fait, j’aime bien) alors qu’il fallait prendre la droite (mais en restant à gauche, suivez, prenez des notes) pour rebrousser notre chemin.

Dommage, mon pèlerinage se termine ici mais sans le savoir à ce moment. Je suis excusé le temps se gâte sérieusement (là ça devient normal) mais ce n’est pas grave, j’aurais au moins vu des moutons jaunes comme ça !

Je continue, je continue et là je retrouve Fuegal puisque j’arrive dans la ville de Moffat. C’est d’ailleurs en voyant les panneaux que je me suis dit c’est bon, c’est la route mais en consultant la carte c’est là que je me suis dis « merde, c’était en haut ! ».

Je ne reverrais donc pas le premier Loch que nous avions vu et qui m’avais pourtant tant fasciné par sa taille et effrayé par ses écriteaux « deep and cold ». Pour mémoire, je crois que c’est là que nous avions pris les plus belles photos d'Ecosse et que nous y avions rencontré un barrage et un camping-car « 83 » qui roulait à droite ! (d’ailleurs, on aura dormis près de ce Loch à la même place que lui).

A partir de là, le retour n’est jamais fascinant, quoique. Je prend la B719 qui me fait zigzaguer de-ci delà au dessus de l’autoroute M74 (Glasgow) et à Abington, je retombe sur l’A702 pour boucler la boucle vers Edinburgh.

Jamais fascinant… peut être pas mais sur la route pluvieuse du retour, j’ai longtemps été suivi par une berline Mercedes en me disant : « ça y est, il va me doubler quand ? », « Ah ces britanniques ! », « ils sont trop gentils »…
Surpise ! Après plusieurs kilomètres, il me double et là « oh ! », c’est un français (le premier que je vois en dehors des étudiants du campus) et qui plus est du « 41 » [ ;-)Emor].
Même à 1500km de chez eux ils, sont aussi sympa et on toujours le sens de la fraternité puisque « l’overtakage » se sera fait froidement, sans signe d’encouragement pour la pauvre qui m’avais traîné jusque là.

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