Itinéraire en Angleterre

Globalement, j’ai emprunté l’autoroute A1 (M) pour « gagner du temps » si j’ose dire (de plus l’autoroute reste gratuite).


J’ai rencontré mes premières difficultés en banlieue de London et particulièrement durant la traversée du « Blackwall Tunnel ». Visiblement, c’était la fin de journée mais surtout la fin de semaine où les départs en week-end se faisaient sentir !

J’ai passé ma première nuit à Nottingham. Arrivée là-bas de nuit, le vendredi soir, j’ai pu constaté que les filles sont toujours en jupette courte, accompagnée de collants rouges à rayures. A cela, s’ajoute des oreilles de Mickey ou bien un chapeau de cow-boy histoire de se remettre dans le bain du comportement britannique.
Avant de repartir vers 11h00, je suis tombé nez-à-nez avec ma première 2CV conduite à droite, c'était un couple en "Charleston" jaune et noire. Pour mon deuxième jour en Angleterre, quel accueil. Nous avons naturellment échangé (il m'a parlé de son essuie-glace qu'il allait bricoler) et fait quelques photos!


Deuxième partie du voyage, direction Newcastle-upon-Tyne (où j’avais effectué mon ST20) en passant par York (nommé dans la célèbre chanson de Claude Nougaro). Sur la route j'ai été attiré par un panneau R.A.F. (Royal Air Force) que j'ai suivi pour attérir à Linton-on-Ouse dans un camps d'entrainement des futurs pilotes d'avions de chasse.

Petit arrêt souvenir dans la ville de Newcastle où j’ai retrouvé mon magasin de prédilection, le B&Q Wharehouse (magasin de bricolage), afin de trouver des prises pour me préparer un adaptateur.

Encore un petit effort, et je décide (mais je n’ai pas anticipé et je n’ai pas le choix) de dormir dans l’hôtel de campagne « The Coach House Crookham », sorte de grand gîte (recommandé par l’English Tourism Council et le Guide Vert Michelin). C’est donc ici, à Cornhill-on-Tweed que j’ai pu me reposer avant d’attaquer les « Scottish Borders ».
Durant c’est charmante soirée, j’ai pu discuter avec un vieil anglais avec sa femme (clients). Cet homme m’a montré son goût de la France et j’ai pu discuter avec lui de pas mal de choses…

…petit effort ai-je dit ? En fait, même si j’avais un bidon dans le coffre, j’ai roulé de nuit pendant une heure, sur des routes étroites et vallonnées, sur la réserve. J’aurai même renconté au détour d’un virage, quelqu’un qui était sur la route (sur la voie de gauche donc) qui faisait du stop. Surpris, je n’ai pu faire qu’une embardée qui a encore confirmé la tenue de route de la voiture malgré son chargement. Finalement, je crois que j’ai été plus effrayé par l’effraie justement ou la chouette qui est passé devant le pare-brise ainsi que les lapins et mulots qui surgissaient à chaque instant.